Le Hold-up de l’Etat continue avec la ‘contribution Covid-19’

Le Hold-up de l’Etat continue avec la ‘contribution Covid-19’

Le Hold-up de l’Etat continue avec la ‘contribution Covid-19’

Engagées depuis le début de la crise  sanitaire, les mutuelles ont toujours indiqué vouloir contribuer à cette situation exceptionnelle.
Dès fin mai 2020, la Mutualité Française avait proposé le remboursement des dépenses avancées par l’Assurance maladie relevant habituellement des complémentaires comme le ticket modérateur, la téléconsultation, la biologie, l’hôpital…
Un choix qui avait été fait par l’Etat pour éviter des délais  de  paiement  ou  de remboursement durant cette période de crise sanitaire.
Ce n’est qu’en 2021 que pourront se mesurer les impacts de cette crise sanitaire et de la crise économique redoutée avec le rattrapage des soins, les impayés des cotisations liés à la fragilisation de nombreuses entreprises, le maintien des garanties santé et prévoyance pour les personnes privées d’emploi (portabilité). Ce n’est seulement qu'à ce moment qu’il sera possible de dresser un bilan complet de l’impact conomique de la crise de la covid-19 sur les mutuelles.
C’est pourquoi, la Mutualité Française demande qu’avant toute nouvelle décision pour 2022, un chiffrage précis soit engagé en 2021 pour constater la réalité des impacts.
Les mutuelles sont volontaires pour participer à l’effort collectif dans cette crise, mais il est encore beaucoup trop tôt pour apprécier l’ampleur des impacts sur les mutuelles », observe Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française. Ainsi, nous proposons au Gouvernement de contribuer immédiatement, en remboursant la part des dépenses avancée par l’Asssurance maladie pendant la crise et qui reviennent aux mutuelles. Puis de dresser un bilan en toute transparence en 2021 avant d’envisager une seconde contribution.
Avec cette nouvelle contribution, les contrats d’assurance santé seront taxés en 2021 à hauteur de 16,5%, soit une progression de la  fiscalité
sur les contrats santé de 18%. Malgré les engagements du Gouvernement, il s’agit bien d’un nouvel impôt.
Nous  refusons  le  mot ‘taxe’, nous ne voulons pas d’un nouvel impôt. Nous voulons que cette mesure s’appelle "Contribution de solidarité exceptionnelle  à caractère temporaire". Ce que l’on craint : Que cet impôt s’inscrive dans le temps, après  2021.