DESERTS MÉDICAUX : UN AN POUR INVERSER LA TENDANCE

DESERTS MÉDICAUX : UN AN POUR INVERSER LA TENDANCE

DESERTS MÉDICAUX : UN AN POUR INVERSER LA TENDANCE

Comment dans un pays comme la France peut-il subsister des déserts médicaux, sans qu’on arrive à en venir à bout. Et ce d’autant plus que les déserts médicaux sont plus nombreux et sévères qu’on ne le pense. Un récent ouvrage fait le point sur cette problématique aussi complexe qu’agaçante. Il alerte sur leur multiplicité et propose des solutions.

La santé est la première préoccupation des français. Pas que du fait du Covid comme l’avait montré le Grand Débat du Printemps 2019 après le mouvement des Gilets jaunes. La cause principale est bien connue : les difficultés d’accès aux soins.
Ce thème ressortira certainement à la prochaine Présidentielle 

Le désert médical s’étend. La Région la plus touchée de l’Hexagone est l’Ile-de-France. 14,6 % de la population, soit 1,8 million vivent dans une « zone sous-dense en offre médicale. » L’État a multiplié les mesures et les incitations financières, à la manière d’un millefeuille, mais les résultats sont à tout le moins mitigés. Les collectivités territoriales de même. La pandémie de Covid-19 a généré il y a un an un gigantesque désert dont on ne se relève qu’à peine. Mais les déserts médicaux ne se limitent pas à cette partie émergée de l’Iceberg. Ils concernent aussi, la prévention, la protection maternelle et infantile (PMI), la santé scolaire, la médecine de prévention en entreprise, la dépendance, la santé mentale, les maladies rares … et aussi la médecine d’excellence.

La télésanté pourrait être un début de solution. La Crise Covid-19 a été un formidable accélérateur. Mais le chantier est immense.

A défaut d’États généraux de la santé publique, les trois missions pour la « rénovation de la santé publique » qu’a annoncé Olivier Véran le 10 juin - organisation, innovation, formation – sont une opportunité à saisir. Seront-elles suffisantes ?