
journée nationale de l'Audition le 11 mars
- Particuliers |
- 08/03/2021
Que ce soit juste le fait d’un stress acoustique ou celui d’une perte auditive, les difficultés de décodage des informations sonores par le cerveau produisent un effet domino bien souvent insidieux, sournois. Les dernières études en neurosciences viennent peu à peu apporter les arguments en faveur d’une prise en charge médicale rapide lorsque nécessaire. Pour chacun d’entre nous, il est urgent de distinguer ce qui est de l’ordre de la perception émotionnelle du son et de ce qui est de l’énergie physique exercée sur les cellules de l’oreille. Car c’est la quantité et la durée d’énergie physique qui seront source soit d’une gêne momentanée (stress acoustique) soit d’une lésion. Et c’est sans compter sur le phénomène de presbyacousie, équivalent de la presbytie, qui peut survenir à partir de 55 ans. Sans prendre garde, cette baisse des capacités avec l’âge s’installe et il est désormais acquis scientifiquement et médicalement qu’il vaut mieux agir que de laisser faire. Découvrir de nouveaux gains forme et vitalité est à notre portée de mains. Le respect des besoins physiologiques de l’oreille est l’un des secrets de forme et de vitalité de ce XXIe siècle. De simples bonnes pratiques de santé auditive permettent d’atteindre de nouveaux gains forme et santé :
1) Mieux gérer ses expositions sonores au quotidien. Le bruit est un agent toxique pour les oreilles. Plus il est présent et plus le stress acoustique exercé sur les cellules de l’oreille représente une pression physique allant du stress acoustique momentané à la rupture de la cellule. L’oreille a besoin de temps de respiration. Les délais de récupération doivent être proportionnels à la durée et à l’intensité d’exposition. Au-delà de 80 dB d’expositions sonores, que ce soit en situation de loisirs ou de travail, il est indispensable de porter des protecteurs individuels contre le bruit. Cette simple règle écologique peut permettre d’éviter les sifflements et bourdonnements dans les oreilles, symptômes appelés acouphènes;
2) Réaliser régulièrement un bilan complet de l’audition chez son médecin ORL et participer à des actions de dépistages contribuant à des repérages des gênes et troubles de l’audition. Les difficultés de compréhension de la parole s’installent insidieusement. Seules ces actions permettent d’objectiver ce qui est de l’ordre des difficultés momentanées et de la perte auditive même légère. La consultation ORL est incontournable en cas de symptômes acouphènes;
3) S’équiper d’aides auditives lorsque nécessaire pour maintenir les fonctions essentielles de l’audition à notre équilibre. A ce jour guérir la perte auditive n’est pas possible. Seules les solutions auditives, matériels médicaux, permettent d’éviter le vieillissement prématuré du cerveau, les symptômes de dépression liés à la perte auditive non corrigée. Elles peuvent également aider à mieux vivre avec les acouphènes.