La Haute Autorité de Santé donne son feu vert aux tests salivaires

La Haute Autorité de Santé donne son feu vert aux tests salivaires

La Haute Autorité de Santé donne son feu vert aux tests salivaires

Dans un avis, rendu public ce jeudi 11 février, la Haute autorité de santé (HAS) autorise le recours aux tests salivaires. Ils étaient déjà utilisés dans quelques cas et remboursés par la Sécurité sociale. Leur usage va être étendu. Mais, précision de taille, ces nouveaux tests ne sont pas des examens rapides donnant des résultats en 40 minutes, comme les antigéniques. 
Le prélèvement de salive pourrait être moins sensible mais mieux accepté et lié à un moindre risque de contamination pour le personnel soignant que l’écouvillonnage nasopharyngé. Ces nouveaux tests auraient une sensibilité légèrement inférieure à celle des tests RT-PCR par le nez. Cependant, cela reste supérieur aux seuils fixés par la HAS pour valider les tests.

DEPISTAGES CIBLES A LARGE ECHELLE

Dans un communiqué, le HAS précise que les tests salivaires sont moins invasifs et peuvent être une alternative au prélèvement nasopharyngé quand celui-ci n’est pas adapté à la situation, notamment pour les enfants.

Indolores, ils peuvent ainsi être utilisés «en première intention dans le cadre de dépistages ciblés à large échelle en particulier s’ils sont répétés régulièrement : au sein d’écoles, d’universités, pour le personnel des établissements de santé, des EHPAD…». Ils peuvent aussi être utiles dans le cas où un prélèvement nasopharyngé n’est pas envisageable chez des personnes contact. 

Le ministre de la Santé Olivier Véran le 4 février lors d’une conférence de presse avait annoncé la multiplication des opérations collectives de dépistage, notamment en direction des établissements scolaires  mais également des universités. 

Le recueil de la salive peut se faire directement au laboratoire ou à domicile dans un tube fourni dans un kit de prélèvement, sans le mettre ensuite au réfrigérateur. Le test ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir mangé, fumé ou s’être lavé les dents. Le délai de la remise de l’auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder cinq heures. L’analyse sera menée dans la journée au sein du laboratoire. 

Pour les enfants de moins de six ans, qui ne savent pas forcément cracher, il y a la possibilité de recueillir la salive à l’aide d’une petite pipette, en privilégiant l’auto-prélèvement plutôt qu’au laboratoire.