Avec un déploiement annoncé pour 2023 dans toute la France, la carte vitale dématérialisée devrait s’imposer comme la nouvelle norme en matière de suivi de santé. Les choses viennent d’ailleurs de s’accélérer avec la publication d’un décret au Journal officiel le 28 décembre 2022, relatif “aux moyens d’identification électronique interrégimes“. Ce qu’il faut retenir.

L’e-carte vitale, mode d’emploi

Le gouvernement travaille depuis longtemps sur le projet d’une carte vitale numérique. Comme la carte d’identité, le projet s’inscrit dans un cadre global de dématérialisation des outils de santé administratifs. En pratique, la carte verte pourra désormais être présentée à votre médecin ou votre pharmacien directement sur smartphone. Pour l’Assurance Maladie, l’idée est de permettre aux assurés de toujours avoir leurs documents sur eux, pour faciliter la télétransmission. En plus d’être plus facile à emporter, la carte vitale dématérialisée permettra aussi “d’éviter les erreurs de rejet de facture” et de réduire les risques de contamination entre le médecin et la personne malade.

Il ne sera en revanche pas encore possible d’ajouter sa carte vitale directement dans un wallet numérique comme ceux de Google ou Apple. Les assurés devront au préalable télécharger une application ApCV, où il devra ensuite entrer les coordonnées de sa carte physique. Il suffira ensuite de présenter son smartphone pour effectuer la télétransmission sans contact. À noter que si le NFC devrait s’imposer comme la norme, c’est avec un QR Code les premiers assurés pourront effectuer l’opération dans un premier temps.

Et niveau sécurité 

Comme sa version classique, la e-carte vitale contiendra “les données de l’usager, l’identifiant national de santé et les données de suivi“. Par la suite, elle devrait proposer de nouvelles fonctionnalités, et notamment la délégation de la carte à un proche. Pratique lorsqu’un enfant est en vacances chez ses grands-parents par exemple.